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jeremy_bacon
Jérémy Bacon
jeremy.bacon@univ-lyon1.fr
BAH
Doctorant UCBL
Mes recherches portent sur l’étude des mécanismes d’assemblage des communautés végétales des mares des îles Kerguelen par une approche fonctionnelle dans un contexte de changement climatique. Elles sont structurées autour d’objectifs développés à trois échelles d’intégration : l’espèce, la communauté de plantes et l’écosystème aquatique.

Les communautés végétales sont spatialement structurées en patrons. Cette structure spatiale a des effets fondamentaux sur la dynamique des communautés de plantes, notamment sur les mécanismes de coexistence entre les espèces. Il existe deux types de patrons spatiaux, liés à une hétérogénéité de l’environnement ou à une hétérogénéité induite par la végétation, résultant d'une modification locale des paramètres abiotiques, créant des micro-habitats favorables. Ces plantes favorisent ainsi l’établissement d’autres espèces via des interactions de facilitation. Dans un contexte d’intensification du stress thermique au sein des systèmes aquatiques, les interactions de facilitation devraient donc jouer un rôle majeur.

En milieux aquatiques, une majorité des espèces végétales se multiplie de façon clonale, ce qui leur confère un fort potentiel de plasticité pour répondre à l’hétérogénéité de leur environnement, dans les directions horizontale (traits clonaux) et verticale (traits foliaires et racinaires). Les traits foliaires et racinaires étant impliqués dans les processus de dégradation de la matière organique, les réponses des plantes clonales à ces variations de leur environnement biotique (plantes facilitatrices) et abiotique (températures) à micro-échelle, pourraient affecter les cycles de la matière à l’échelle écosystémique.


My research focuses on studying the mechanisms of plant community assembly in ponds on the Kerguelen Islands using a functional approach in the context of climate change. It is structured around objectives developed at three levels of integration: species, plant community and aquatic ecosystem.

Plant communities are spatially structured in patterns. This spatial structure has fundamental effects on plant community dynamics, particularly on the mechanisms of coexistence between species. There are two types of spatial patterns, linked to environmental heterogeneity or vegetation-induced heterogeneity, resulting from local changes in abiotic parameters, creating favourable microhabitats. These plants thus promote the establishment of other species through facilitation interactions. In a context of intensifying thermal stress within aquatic systems, facilitative interactions are therefore likely to play a major role.

In aquatic environments, most plant species reproduce clonally, which gives them a high degree of plasticity to respond to the heterogeneity of their environment, both horizontally (clonal traits) and vertically (leaf and root traits). As leaf and root traits are involved in the degradation of organic matter, the responses of clonal plants to these variations in their biotic (facilitator plants) and abiotic (temperatures) environments at the micro-scale could affect material cycles at the ecosystem scale.
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