
BITTEBIERE Anne-Kristel PU
Enseignant chercheur : BAH
Université Lyon 1
CNRS, UMR 5023 - LEHNA,
Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés
6, rue Raphaël Dubois - Bât. Forel
F-69622 Villeurbanne Cedex FRANCE
(+33) 04 72 44 80 34 (+33) 04 72 43 11 41

- Mes activités de recherche s’inscrivent dans une problématique de compréhension des mécanismes sous-jacents à la dynamique et la diversité des communautés végétales et fongiques, ainsi que leurs impacts sur le fonctionnement de l’écosystème et les services écologiques qui y sont associés. Mes travaux se situent à l’interface entre écologie des communautés et écologie fonctionnelle et se focalisent principalement sur l’étude des interactions de compétition mais aussi de symbiose qui peuvent s’établir entre les plantes, en particulier les espèces à multiplication clonale, et les champignons mycorhiziens à arbuscules. Ils reposent sur une démarche intégrée, permettant ainsi d’identifier les processus dits « bottom-up », i.e. opérant à une échelle fine (individu) mais pouvant avoir des conséquences à des échelles plus larges (communautés, écosystème). Ils combinent des approches multiples et complémentaires : expérimentations en mésocosmes, modélisation et collecte de données in situ.
Le coeur de mes travaux de recherche concerne l’étude du rôle de la clonalité (multiplication par embryogenèse somatique) dans la dynamique et le fonctionnement des communautés végétales, notamment en milieu aquatique. L’enjeu principal était de déterminer l’importance des traits associés à la multiplication végétative (traits clonaux) pour les interactions de compétition entre les individus (traits intervenant dans le potentiel compétitif des espèces et dans leur réponse plastique) et pour structuration spatiale et la fonction de production de la communauté végétale (traits d’effet). Ces aspects sont abordés dans des conditions optimales de croissance pour la plante mais également en situation de stress abiotiques propres aux habitats aquatiques (contrainte hydraulique, trophie).
La seconde partie de mes travaux s’attache à l’étude d’un autre type d’interaction biotique et se focalise ainsi sur la relation de symbiose entre les champignons mycorhiziens à arbuscules et les plantes. En particulier, ces travaux s’inscrivent dans un projet visant à déterminer (i) si la diversité végétale influence la diversité fongique du sol et à quelle échelle spatio-temporelle, (ii) si la plante est capable de détecter la présence de symbiotes potentiels dans le sol et d’adapter en conséquence son comportement de croissance clonale.• COLLABORATIONSMarie-Lise Benot (U.M.R. 1202 BIOGECO, Univ. Bordeaux)Vincent Jung (U.M.R. 6553 Ecobio, Univ. Rennes 1)Cendrine Mony (U.M.R. 6553 Ecobio, Univ. Rennes 1)Cécile Sulmon (U.M.R. 6553 Ecobio, Univ. Rennes 1)Philippe Vandenkoornhuyse (U.M.R. 6553 Ecobio, Univ. Rennes 1)