Génotoxicologie
Responsable scientifique : Alain Devaux
La plateforme de géno-toxicologie du laboratoire permet la mise en œuvre de plusieurs techniques d’évaluation du niveau d’endommagement de la structure ou de la fonctionnalité de l’ADN d’organismes exposés à des contaminants chimiques ou physiques. La cible génomique est choisie pour sa représentativité en matière d’effets des contaminants sur le long terme et sa caisse de résonnance à l’échelle populationnelle.
Les principaux biomarqueurs de génotoxicité et épigénétique mesurés sont :
1) Le niveau de dommages primaires (structurels) à l’ADN (tous types cellulaires nucléés somatiques ou gamétiques) par l’essai des comètes en conditions alcalines (version de base ou optimisée par une étape de digestion enzymatique)) avec une quantification par analyse d’image automatisées (logicel Comet V, Perceptive Instruments Ltd) en microscopie à épi-fluorescence. Une approche en haut débit par cytométrie en flux (Attune NxT® Life Technologies) en cours de validation.
2) La mesure d’activités de réparation des dommages à l’ADN par une version modifiée de l’essai des comètes en condition alcaline.
3) La fréquence de mutations chromosomiques (clastogénie et aneugénie) est mesurée par le test des micronoyaux (version manuelle en microscopie à épi-fluorescence et en cours de validation par cytométrie en flux).
4) La mesure du taux de 5methyl deoxy-cytidine (marque épigénétique) du génome total par HPLC-DAD-MS (Thermo Fisher Scientific) en collaboration avec le LGCIE (INSA de Lyon).
La plateforme est également équipée d’un laboratoire de culture cellulaire et permet de travailler sur des modèles in vitro (lignées de cellules de poisson RTL W1, RTG W1 et PLHC1).