UMR CNRS 5023

Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés


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UMR CNRS 5023

Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes
Naturels et Anthropisés

LUQUET Emilien
MCU, HDR

Enseignant chercheur : BAH
Responsable BAH (Biodiversité et Adaptation dans les Hydrosystèmes)

Université Lyon 1
CNRS, UMR 5023 - LEHNA,
Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés
6, rue Raphaël Dubois - Bât. Forel
F-69622 Villeurbanne Cedex FRANCE

(+33) 04 72 44 80 34 (+33) 04 72 43 28 92

emilien.luquet@univ-lyon1.fr




  • ACTIVITE DE RECHERCHE

    Mots clés : Ecologie évolutive, écologie expérimentale, potentiel adaptatif, fitness, variation génétique, variation environnementale, varimage1luquetiation phénotypique, plasticité phénotypique, adaptation locale, effet trans-générationnel
    Modèles : amphibiens, mollusques (Physa acuta)
    Mes travaux de recherche s’inscrivent à l’interface entre écologie et biologie évolutive et s’intéressent aux facteurs intervenant sur la variation génétique et phénotypique dans les populations naturelles. Lorsque cela est pertinent, les résultats sont inclus dans des perspectives de biologie de la conservation. J’ai travaillé sur les conséquences de l’érosion génétique sur la variation phénotypique et le potentiel adaptatif dans les populations naturelles. Par la suite, j’ai étendu mon activité de recherche à l’étude du processus d’adaptation locale le long de gradients environnementaux. Actuellement, je réalise des recherches sur la plasticité phénotypique trans-générationnelle en considérant particulièrement l’implication des mécanismes épigénétiques. J’utilise particulièrement une approche expérimentale (microcosmes et mésocosmes en conditions contrôlées) tout en restant cohérent avec les conditions du milieu naturel.
    Pour plus d’informations et demandes de stage, n’hésitez pas à me contacter !

    AXE 1 : Plasticité trans-générationnelle et hérédité épigénétique
    La plasticité phénotypique intra-générationnelle (au sens conventionnel) permet à un génotype de produire différents phénotypes en fonction de l’environnement. Elle correspond à une norme de réaction qui traduit la relation entre expression d’un trait phénotypique et variation environnementale. Ainsi, lorsqu’une population ne peut pas répondre par des changements génétiques à une variation rapide de l’environnement, la plasticité intra-générationnelle permet aux individus de s’approcher de l’optimum phénotypique. Dans ce contexte, la réponse trans-générationnelle (incluant effets parentaux et mécanismes épigénétiques) pourrait être considérée comme une extension de la plasticité au travers des générations (plasticité trans-générationnelle). Le phénotype induit par les conditions environnementales rencontrées par les parents peut être transmis, au moins en partie, aux générations futures. Cet axe de recherche a pour objectif d’étudier le rôle de la transmission du phénotype au cours des générations dans la réponse adaptative du gastéropode aquatique Physa acuta.
    Collaborations : Sandrine Plénet (LEHNA UMR 5023), Patrice David (CEFE UMR 5175)
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    AXE 2 : Différentiation génétique et phénotypique : processus neutres ou adaptatifs ?

    Comprendre les processus qui génèrent la différentiation génétique et phénotypique entre populations est un sujet majeur en écologie évolutive ; en particulier, quels sont les rôles relatifs des processus adaptatifs et non-adaptatifs et comment interagissent-ils ? Cet axe de recherche se situe dans ce contexte théorique où je distingue variation géographique (gradient environnemental) et variation locale.
    - J’étudie notamment la différentiation des populations d’amphibiens le long de gradients altitudinaux (Bufo bufo, Rana temporaria) et latitudinaux (Rana arvalis). Les objectifs sont de mettre (i) en évidence la divergence phénotypique le long de ces gradients, (ii) de déterminer les rôles relatifs de la sélection et des processus neutres, (iii) de mettre en évidence les bases génétique de l’adaptation locale (relation variabilité phénotypique/génétique adaptative sur la base de gènes candidats) et (iv) d’éclaircir les agents sélectifs à l’origine de la divergence phénotypique.
    - A l’échelle locale, j’étudie l’interaction entre sélection locale et flux de gènes pour comprendre comment à cette échelle, les flux de gènes, la sélection naturelle et la dérive génétique produisent des phénotypes locaux (Rana arvalis, projet en cours de développement sur Physa acuta et en réflexion sur le modèle poisson).
    Collaborations : Sandrine Plénet (LEHNA UMR 5023), Jean-Paul Léna (LEHNA UMR 5023), Claude Miaud (CEFE UMR 5175), Anssi Laurila (Evolutionary Biology Center, Uppsala University)

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    AXE 3 : Erosion génétique, fitness moyenne des populations et potentiel adaptatif

    image4luquetLa réduction de la taille des populations et l’isolement des populations naturelles entrainent une diminution de la variabilité génétique. Cette érosion génétique est de plus en plus fréquente, principalement à cause de la fragmentation de l’habitat, et est actuellement reconnue comme une menace majeure pour la persistance des petites populations isolées. J’ai travaillé sur des populations de rainette arboricole (Hyla arborea) pour mettre en évidence les effets de l’érosion génétique sur la fitness et discriminer les rôles de la consanguinité et du fardeau de fixation (dérive génétique) sur la réduction de fitness. De plus, je me suis intéressé aux impacts sur le potentiel adaptatifs des individus face aux fluctuations environnementales, notamment la capacité de plasticité phénotypique en réponse à la prédation et la résistance à un pathogène émergent (Batrachochytrium dendrobatidis).
    Collaborations : Sandrine Plénet (LEHNA UMR 5023), Jean-Paul Léna (LEHNA UMR 5023), Patrice David (CEFE UMR 5175), Trent Garner (Institute of Zoology, London)

    Exemples de dispositifs expérimentaux :
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CNRS, UMR 5023 - LEHNA (Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés)
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