
BURNICHON Sam Sam
Doctorant : EVZH
Université Lyon 1
CNRS, UMR 5023 - LEHNA,
Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés
6, rue Raphaël Dubois - Bât. Forel
F-69622 Villeurbanne Cedex FRANCE
(+33) 04 72 43 12 54
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Projet de Thèse : Impact de la baignade en milieu naturel et effets sur les communautés végétales aquatiques
La baignade en milieu naturel, bien qu’elle présente des bienfaits pour la santé humaine, peut engendrer des impacts écologiques négatifs encore peu étudiés. Si certains effets des loisirs aquatiques sur l’environnement, notamment sur la qualité de l’eau, sont connus, les conséquences directes de la baignade (e.g. dérangement de la faune, piétinement des plantes, dégradation des berges) restent largement méconnues. Les études existantes montrent que sur les berges, les activités humaines entraînent une compaction des sédiments, une diminution du recouvrement végétal, une perte des espèces les plus sensibles. Les plantes aquatiques, particulièrement vulnérables car sessiles et concentrées dans les zones peu profondes (où la baignade est fréquente), sont probablement affectées, bien que cela n’ait pas encore été étudié en détail. Ce projet de thèse vise à évaluer les impacts de la baignade sur les sédiments et la végétation aquatique.
Le projet reposera sur une combinaison d'études in situ et d'expérimentation en laboratoire dans des conditions semi-contrôlées. Les études in situ s’appuieront sur des observations dans le Rhône et la Saône, en comparant des sites fréquentés pour la baignade à des sites témoins voisins sans activité humaine. Des expériences complémentaires en conditions semi-contrôlées seront menées dans des rivières artificielles pour mieux comprendre les mécanismes en jeu selon les types de sédiments et de plantes. Ce travail permettra d’évaluer la compatibilité des activités de baignade avec la préservation de la biodiversité aquatique, et d’identifier les conditions environnementales les plus sensibles, en vue de proposer des mesures de gestion ou de protection adaptées.
PhD Project: Impact of Natural Swimming on Aquatic Plant Communities
Swimming in natural environments, while beneficial for human health, can generate negative ecological impacts that remain poorly studied. Although some effects of aquatic recreational activities on the environment—such as impacts on water quality—are relatively well documented, the direct consequences of swimming (e.g. disturbance of fauna, trampling of plants, shoreline degradation) are still largely unknown. Existing studies have shown that on riverbanks, human activities can lead to sediment compaction, reduced vegetation cover, and the loss of the most sensitive species. Aquatic plants, which are particularly vulnerable due to their sessile nature and concentration in shallow areas (where swimming is most common), are likely affected, although this has not yet been thoroughly investigated.
This PhD project aims to assess the impacts of swimming on sediments and aquatic vegetation. The research will rely on a combination of in situ studies and laboratory experiments under semi-controlled conditions. The in situ studies will be conducted on the Rhône and the Saône rivers, comparing swimming sites with nearby control sites without human activity. Semi-controlled experiments will also be carried out in artificial streams to better understand the different mechanisms, depending on sediment types and plant growth forms.
This work will provide valuable insights into the compatibility of swimming activities with the preservation of aquatic biodiversity and will help identify the most sensitive environmental conditions, with the goal of proposing appropriate management and conservation measures.